Docteur BOULANGERGynécologue à Beausoleil (06)
Je vous ai préparé un guide complet sur l'interruption volontaire de grossesse médicamenteuse, clair et synthétique :
Sommaire du Guide
Vous avez 63 jours depuis le premier jour des dernières règles pour réaliser une Interruption Volontaire de Grossesse (I V G ou Avortement) par méthode médicamenteuse
L'IVG, ou Interruption Volontaire de Grossesse, est un avortement choisi pour des raisons personnelles, dans un cadre légal. En France, l'IVG est légale depuis la loi Veil de 1975, défendue par Simone Veil.
Le droit à l'IVG est protégé par la loi. Empêcher une femme d'avorter est un délit, puni de deux ans de prison et de 30 000 euros d'amende. Si vous êtes victime de ce délit, vous pouvez obtenir de l'aide.
En France, le coût de l'avortement est entièrement couvert à 100% l'assurance maladie. Le prix peut changer selon la méthode choisie (médicamenteuse ou chirurgicale), le type d'établissement, l'anesthésie utilisée, et la durée d'hospitalisation.
Le tiers payant est obligatoire, même dans le secteur privé, ce qui signifie que vous n'avez pas à avancer les frais. De plus, aucun dépassement d'honoraires n'est autorisé pour les actes liés à l'IVG.
Pour préserver la confidentialité, les témoignages sont accompagnés de prénoms et de photos de profil fictifs.
Le 8 mars 2024, la France a inscrit dans sa Constitution la liberté pour les femmes de recourir à l'IVG, une première mondiale. Cette modification protège ce droit contre toute remise en cause future, après un processus législatif initié en octobre 2023 et validé par le Parlement en mars 2024. La loi garantit ce droit à toute personne enceinte, indépendamment de son statut, et permet au législateur de fixer les conditions de son exercice.
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L'IVG est souvent entourée de nombreuses idées reçues. Par exemple, elle ne rend pas stérile ni ne diminue la fécondité si elle est réalisée dans de bonnes conditions. De plus, l'IVG médicamenteuse ne provoque pas de dérèglement hormonal durable, et l'impact psychologique varie selon les individus. Contrairement à une croyance répandue, la majorité des femmes ayant recours à l'IVG utilisaient une contraception qui a échoué. Enfin, en France, les mineures n'ont pas besoin de l'accord parental pour une IVG, mais doivent être accompagnées d'un adulte de leur choix.
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En France, le droit à l'avortement est solidement ancré dans la législation depuis la loi Veil de 1975, qui a dépénalisé l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Ce droit a été renforcé au fil des années, notamment par l'allongement du délai légal à 14 semaines de grossesse en 2022 et par l'inscription de la liberté de recourir à l'IVG dans la Constitution en mars 2024. Cette évolution garantit aux femmes un accès sécurisé et remboursé à l'IVG, sans nécessiter de justification de détresse, et protège ce droit contre toute remise en cause future.
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